jeudi 7 mars 2013

message aux Français

"En raison des affrontements en cours dans l’Est de l’Etat de Sabah (Nord de Bornéo) entre les forces malaisiennes et des groupes armés infiltrés depuis les Philippines, l’ambassade de France déconseille formellement aux ressortissants français de se rendre actuellement dans toute la partie Est de l’Etat de Sabah. Elle les invite à consulter la rubrique « conseils aux voyageurs », mise à jour pour tenir compte de l’évolution de la situation dans cette région."

Voici le message que nous trouvons sur le site de l'ambassade de France à notre arrivé à Kuala Lumpur! L'armée est intervenue hier encore avec un jet et les forces spéciales pour déloger un groupe de l'ethnie Sulu venue de Philippines qui revendique rien de moins que la province de Sabah. Il s'agirait d'un malentendus vieux de plusieurs siècle...

Voilà qui rassure tout le monde - nous partons pour Sabah dans 10 jours!

pour en savoir plus...

Un conflit oppose, à Bornéo, les fidèles d’un « sultan » philippin autoproclamé et les forces malaisiennes. Les violences ont déjà fait une soixantaine de morts. La situation ne semblait pas devoir s’apaiser, ce jeudi, après le rejet par la Malaisie d’une offre de cessez-le-feu.

8 membres des forces de l’ordre et 52 insurgés ont été tués, a indiqué à la presse le responsable de la police malaisienne, Ismail Omar.

Le précédent bilan, non officiel, faisait état d’une trentaine de morts en quelques semaines.

Un « sultan » philippin à Bornéo

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Le 12 février, plusieurs centaines de Philippins, fidèles du « sultan » Jamalul Kiram III, ont débarqué par la mer dans l’État malaisien de Sabah, dans le nord de Bornéo, afin d’asseoir les prétentions de leur chef : il réclame ce territoire grand comme l’Irlande et peuplé de 3 millions d’habitants.

Jamalul, 74 ans, qui vit aux Philippines, dit être l’héritier du sultanat islamique de Sulu, dans le sud des Philippines, sultanat qui contrôlait auparavant également le nord de Bornéo.

Les droits du sultanat sont largement antérieurs à la colonisation européenne mais, selon les termes d’un contrat contesté, le sultanat a cédé l’État malaisien de Sabah à une compagnie commerciale britannique en 1878, contre une allocation.
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Offre de cessez-le-feu

Après trois semaines de conflit avec les forces malaisiennes, le « sultan » philippin a offert, ce jeudi, la cessation unilatérale des combats.

« Nous espérons que la Malaisie va accepter ce cessez-le-feu », a indiqué Abraham Idjirani, le porte-parole du sultan, depuis la résidence de Manille où Jamalul vit la plupart du temps confiné en raison de sa santé chancelante.

Mais le Premier ministre malaisien Najib Razak, en visite surprise dans la région, a rejeté le cessez-le-feu, exigeant plutôt « la reddition immédiate » des insurgés. « J’ai dit au président philippin Benigno Aquino qu’ils doivent déposer leurs armes immédiatement », a-t-il déclaré à la presse près de la zone de conflit.

Le conflit met sérieusement à mal les relations entre la Malaisie et son voisin philippin. Le ministre malaisien des Affaires étrangères, Anifah Aman, a ainsi évoqué jeudi la possibilité d’exiger l’extradition du sultan, si le gouvernement philippin lui-même « ne le traduisait pas devant la justice ».

300 insurgés entre la jungle et les plantations de palmiers

Le Premier ministre malaisien Najib Razak a indiqué que l’offensive des forces malaisiennes visant à déloger les Philippins se poursuivrait, annonçant de plus des renforts de troupes.

Après plusieurs affrontements sporadiques, les forces malaisiennes ont donné l’assaut mardi contre les hommes du sultan, dont le nombre pourrait atteindre 300, et qui sont regroupés dans une région couvrant le village de Tanduo.

Mais les insurgés ont refusé de se rendre et ont répondu par les armes, avant de fuir dans la jungle et les plantations de palmiers à huile, où les forces malaisiennes les traquaient toujours, ce jeudi

1 commentaire:

  1. Hello Karen; I have no clue?? I did strictly nothing for that :)

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